DEUXIÈME JOUR : RECTIFICATION / AMÉLIORATION
Deuxième jour. On ajuste, on règle, on comprend mieux le Barnum, le rythme, le souffle du stand. Chaque détail trouve peu à peu sa place.
Bezancon Alexandre
10/12/20253 min read


Aujourd’hui, j’ai compris une chose essentielle : on laisse tomber les photos, les détails, les artifices. Ce qui compte vraiment, c’est le client. Le faire revenir, le fidéliser, créer ce lien réel. Tout le reste peut attendre.


Aujourd’hui, je me suis senti plus à l’aise. Les gestes deviennent plus naturels, la plancha répond comme il faut, et le rythme s’installe. Le déballage du matin, le remballage du soir — tout paraît plus fluide, mieux organisé. On apprend vite quand on est plongé dans le vrai terrain.
Et puis, il y a aussi les rencontres. J’ai commencé à discuter davantage avec les autres forains. La première fois, on se sent toujours un peu en dehors du cercle, mais au fil des heures, les sourires se font plus naturels, les échanges plus simples.
Mention spéciale à Tristan de Pralichou, qui m’a vraiment tendu la main. Il m’a aidé à monter et démonter le Barnum, m’a donné une tonne de conseils — sur les débuts, la gestion des stocks, la suite à envisager. De la vraie solidarité de terrain. Merci Tristan, sincèrement.
Chaque jour apporte sa dose d’apprentissage. Le SANDOC se construit pas à pas — plus solide, plus fluide, plus vrai.


Et justement, en parlant de conseils, ces échanges m’ont aussi fait réfléchir sur un autre point essentiel : les quantités, les stocks, la gestion du trop-plein des débuts.
Aujourd'hui, j’ai aussi compris une autre chose importante : les quantités. Au début, on veut toujours trop bien faire. On prévoit large, on prépare en masse, on veut être prêt à tout. Mais la réalité, c’est qu’on en fait des tonnes… et qu’on ne vend même pas la moitié.
Après avoir discuté avec plusieurs forains, j’ai réalisé que tout le monde est passé par là. C’est normal. Les débuts, c’est de l’enthousiasme, un peu de stress, et surtout beaucoup d’ajustements. J’ai donc divisé mes stocks par trois. Mieux vaut moins produire, mais tout vendre, plutôt que de voir partir des produits à la poubelle.
Il faut du temps. Le temps que les gens découvrent, reviennent, fassent confiance. La fidélité, ça ne se construit pas en un week-end — ça se cultive, jour après jour.
J’ai aussi fait quelques ajustements sur le Barnum. J’ai installé un rideau derrière, et franchement, ça change tout : ça donne un côté plus classe, plus rempli, plus chaleureux. Et niveau pratique, j’ai trouvé un vrai gain de temps : j’ai laissé la tente scratchée sur l’armature. Du coup, je peux maintenant plier et déplier l’ensemble d’un seul geste, beaucoup plus vite et de manière plus intelligente. Petit détail, grande différence !
Je me rends compte que les détails comptent énormément. Il me manque encore quelque chose pour montrer mon menu. Les gens me posent souvent la question : « Qu’est-ce que vous proposez ? » Et parfois, ils passent leur chemin simplement parce qu’ils ne voient pas de carte. C’est un point à améliorer rapidement, car ce genre de petites choses fait toute la différence.
En résumé, cette deuxième journée a été une vraie avancée. J’ai gagné en aisance, en efficacité et en confiance. Le Barnum est mieux organisé, le matériel plus fluide à manipuler, et même les échanges avec les autres forains se sont ouverts. Grâce aux conseils de Tristan de Pralichou, j’ai appris à mieux gérer les stocks, à ne pas en faire trop, et à comprendre que tout prend du temps — surtout la fidélisation des clients.
Petit à petit, chaque détail trouve sa place : le rideau derrière le stand, le système de montage plus rapide, et bientôt une carte bien visible pour présenter le menu. Le SANDOC s’ajuste, se façonne, s’améliore. C’est le début du vrai rythme, celui qui s’installe avec l’expérience et la passion.
Jour 2 terminé. Le SANDOC avance.
EN CONCLUSION

